Le court métrage de la semaine

Ce court métrage vous sera proposé en avant-programme du film Le lion
Photo du court métrage Un plan d'enfer

UN PLAN D’ENFER

Alain Gagnol, Jean-Loup Felicioli

En deux mots

Par les réalisateurs de Phantom Boy.

Synopsis

Deux cambrioleurs affolent les chiens d’un quartier en lâchant des dizaines de chats. Ils profitent du vacarme pour récupérer un magot. Mais un effet boule de neige se déclenche. Les voleurs vont vivre la nuit la plus éprouvante de leur vie.

Pour aller plus loin

Désormais à l’œuvre sur le terrain du long métrage, à travers Une vie de chat et Phantom Boy, le tandem Gagnol/Felicioli est revenu au format court afin de trousser une courte histoire policière drolatique et savoureusement référencée. Dans les pas de deux “bras cassés” multipliant les bévues durant une nuit de fric-frac, le duo de réalisateurs ressuscite tout un pan du cinéma français populaire, ses trognes et son argot aussi fleuri que désuet. Mo et Carl ne sont pas très futés, mais le regard porté sur eux se révèle tendre et bienveillant, les anti-héros étant souvent, au cinéma, particulièrement attachants.

D’un point de vue graphique, une belle palette de couleurs est convoquée pour mieux poser une atmosphère nocturne, avec un jeu d’ombres et de lumières, tandis que la géographie urbaine est mise en exergue par des angles parfois insolites. Alors que les rues sont désertées par les habitants plongés dans le sommeil, chiens et chats s’approprient les lieux, envahissent le cadre et jouent un rôle crucial dans l’histoire, pour une effervescente agitation de chaque instant et une chute finale, en clin d’œil à Steven Spielberg, des plus… mordantes !

Générique

Production Folimage Studio
Musique Serge Besset Interprétation Jean-François Derec, Patrick Ridremont, Jeanne De Belsunce


Durée 05’50 – Catégorie Animation – Genre Humour – Pays Belgique, France – Année 2015


Navigation de l’article